Marguerite de Navarre, cardinal de Retz, André Chénier, Paul Claudel, Marguerite Duras
Alors qu’André Chénier porte jusqu’à la perfection l’alexandrin classique, choisi de préférence au décasyllabe pour des raisons génériques, Paul Claudel rejette les normes versifiées en faveur d’une nouvelle forme, empruntée à l’écriture biblique. Sans rompre avec les conventions littéraires de leur époque, Marguerite de Navarre et le Cardinal de Retz font un usage particulier de certains procédés : l’adjectif épithète. Marguerite Duras, elle, fait preuve de beaucoup d’audace et prend des libertés avec les temps grammaticaux, créant ainsi «une temporalité chamboulée».
Agrégation de Lettres, 2006
Jean-Dominique Beaudin et Thérèse Vân Dung Le Flanchec : Présentation MARGUERITE DE NAVARRE - Isabelle Garnier-Mathez : Épithète et polyphonie énonciative : les voix de l'Heptaméron (XVIe siècle) avant le beau langage de 1698 - Véronique Montagne : Le dialogue dans l'Heptaméron de Marguerite de Navarre : remarques sur quelques sophismes LE CARDINAL DE RETZ - Anne-Marie Paillet : Le discours narrativisé dans les Mémoires du Cardinal de Retz - Chantal Wionet : Tentative de lecture des Mémoires du Cardinal de Retz à travers le morphème « comme » ANDRÉ CHÉNIER - Sylvain Menant : Le vers de Chénier - Agnès Steuckardt : Les noms propres dans les Élégies d'André Chénier PAUL CLAUDEL - Cécile Narjoux : « Et voici qu'il invente ces paroles qui commencent par O » ou la question du sujet lyrique dans Tête d'Or - Michèle Aquien : Une forme paradoxale : le verset claudélien dans Tête d'Or MARGUERITE DURAS - Françoise Rullier-Theuret : Les contre temps du ravissement : étude des temps de l'indicatif dans Le ravissement de Lol V. Stein - Claire Stolz : Lol V. Stein, une écriture de l'énigmatique
Agrégation de Lettres, 2006